Penchons-nous donc maintenant sur le fonctionnement des labels de compensation carbone. Pour cela, prenons l’exemple de José, qui monte un projet de solaire thermique en France. Le solaire thermique, concrètement, c’est utiliser la chaleur du soleil pour chauffer de l’eau qui va être utilisée pour des usages agricoles ou industriels. La beauté du projet de José, c’est que non seulement il produit de l’énergie — de la chaleur en l’occurrence — mais en plus, il permet de le faire sans émettre de CO₂, ou presque. En effet, pour produire de la chaleur, on peut utiliser plusieurs sources d’énergie : de l’électricité, du gaz naturel, du fioul, qui émettent plus ou moins de CO₂ (dans cette liste, le pire c’est, de loin, le fioul) — ou l’énergie solaire, qui en émet beaucoup moins.